Publier dans le BAEFE

Le Bulletin archéologique des Ecoles françaises à l'étranger s’inscrit dans un double mouvement. Fruit d’une coopération technique et scientifique étroite entre les Écoles françaises à l’étranger et les infrastructures nationales Métopes et Open Edition, il assure la diffusion des données qu’elles produisent en devenant ainsi un instrument de valorisation du Réseau qu’elles mettent en place. En favorisant la circulation des données, leur traçabilité, leur réutilisation voire leur partage, le Bulletin archéologique souhaite accompagner la création de nouvelles pratiques pour accélérer l’accès à ces données et accélérer le développement vers la Science Ouverte.

Présentation

Chaque intervention archéologique fait l’objet d’un rapport qui relève de l’archivage légal de la documentation publique. Ces rapports sont réalisés à l’issue de la phase de terrain, au terme de l’étude et de l’analyse des données collectées. Ils contiennent des informations nécessaires à la compréhension du site comme des autres sites connus ou à venir. Limiter l’accès à ces documents primaires serait une entrave au développement de la recherche archéologique. Leur publication est donc une étape fondamentale car elle seule garantit une diffusion large et pérenne des résultats scientifiques. C’est autant une obligation légale qu’un devoir intellectuel et moral.
Chronique et Bulletin archéologique
L’École française d’Athènes propose deux outils qui répondent à deux logiques éditoriales. La Chronique des fouilles constitue une base de données à jour des dernières recherches et découvertes archéologiques en Grèce et à Chypre. Elle possède toutes les fonctions d’une base de données, y compris un moteur de recherches et des index (mots-clefs, périodes, nature de l’opération, toponyme et institution). Les informations données y sont brèves. Le Bulletin archéologique des EFE accueille des notices plus longues. Conçu par l’archéologue responsable de l’opération, rédigé par lui et les participants à l’opération, il expose les données scientifiques recueillies et décrit les méthodes de leur collecte. S’il peut présenter des analyses validant la qualité de ces données, il ne développe pas d’hypothèses ou de conclusions issues de l’analyse de ces données.
Présentation du Bulletin archéologique
Le Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger présente en une seule revue l’actualité des recherches archéologiques menées par l’École française d’Athènes, l’École française de Rome, l’Institut français d’archéologie orientale, l’École française d’Extrême-Orient et la Casa de Velázquez, sur tout le pourtour méditerranéen, dans les Balkans, en Inde et en Asie et publiés jusqu’ici séparément et sur divers supports. Fortes de leurs multiples implantations sur le terrain, ces cinq prestigieuses institutions de recherche mènent de très nombreuses campagnes de fouilles sur des sites aussi renommés que Pompéi ou Delphes, Karnak ou Baelo Claudia au cœur du détroit de Gibraltar, Angkor, Délos ou Deir al-Medina par exemple, et s’appuient sur une communauté de chercheurs confirmés, français ou étrangers. Présentes dans plus d’une vingtaine de pays, elles y développent des réseaux de collaboration et de coopération qui font d’elles des acteurs irremplaçables de la recherche française à l’étranger. À travers la création de cette revue, exclusivement numérique, les Écoles françaises mettent à disposition de la communauté scientifique les résultats de leurs recherches archéologiques.
Vers le data journal
Les données décrites doivent être accessibles, soit sous forme de fichiers annexés, soit plus généralement par un lien pérenne (URL, DOI) vers « l’entrepôt de données » en ligne (data repository, ou repository of research data) où elles sont déposées, renseignées et correctement formatées. Les métadonnées détaillent pourquoi, par qui et comment ces données ont été collectées, qui en est propriétaire, sous quel format elles sont stockées, etc. La caractéristique du data paper est qu’il est lié au jeu de données brutes qu’il décrit ou présente. Dans ce but, le jeu de données est déposé dans un entrepôt de données, au préalable ou au moment de la soumission de l’article. Ce rôle est joué à l’EFA par le service des archives. L’identifiant pérenne du jeu de données, fourni par le service des archives, est alors indiqué dans la notice. L’EFA garantit l’accessibilité à ces données est vérifiée par les pairs lors de la révision du manuscrit (peer-reviewing).
Les métadonnées
La notice archéologique doit décrire les métadonnées, de telle façon que les données puissent être réutilisables par tous. L’EFA s’appuie sur des listes d’autorités internationalement reconnues et partagées pour identifier sans ambiguïté des personnes, des lieux, des époques, des sujets. Ces listes d’autorité, ou référentiels, composent ainsi un langage d’indexation indispensable à un bon référencement et à la bonne circulation de l’information. Les listes d’autorités retenues sont :
Les auteurs sont parfois démunis face à la mise en forme de ces métadonnées, indispensables pour publier l’article et au dépôt des données. Les Editions et les Archives de l’École française d’Athènes sont à leur disposition pour les aider.  
 
Le BAEFE s’inscrit ainsi dans un double mouvement. Fruit d’une coopération technique et scientifique étroite entre les Écoles françaises à l’étranger et les infrastructures nationales Métopes et Open Edition, il assure la diffusion des données qu’elles produisent en devenant ainsi un instrument de valorisation du Réseau qu’elles mettent en place. En favorisant la circulation des données, leur traçabilité, leur réutilisation voire leur partage, le Bulletin archéologique souhaite accompagner la création de nouvelles pratiques pour accélérer l’accès à ces données et accélérer le développement vers la Science Ouverte.
Cette ambition affirmée a donc plusieurs conséquences :
- Afin de favoriser la circulation des données et une meilleure accessibilité aux métadonnées, le Bulletin archéologique souhaite renforcer les liens avec le service des Archives en permettant la consultation des informations qui y sont hébergées. Les photographies ou illustrations utilisées dans les notices archéologiques doivent préalablement avoir été déposées au service des archives avant la remise des textes. Le service des archives attribue un numéro d’identifiant pérenne aux documents qui leur sont transmis. Les auteurs mentionneront ce numéro dans les crédits de leur iconographie.
- La notice archéologique doit décrire les métadonnées, de telle façon que les données puissent être réutilisables par tous. L’EFA s’appuie sur des listes d’autorités internationalement reconnues et partagées pour identifier sans ambiguïté des personnes, des lieux, des époques, des sujets. Ces listes d’autorité, ou référentiels, composent ainsi un langage d’indexation indispensable à un bon référencement et à la bonne circulation de l’information. Il est donc indispensable de s’y référer. Deux fiches pratiques apportent des informations nécessaires. Les services des publications et des archives de l’EFA sont également à disposition des auteurs.
- Le BAEFE est une revue en accès libre, ouvert et gratuit. Elle s’inscrit pleinement dans la libre circulation des données de la recherche. Open Edition a généralisé, à partir de 2022, la licence Creative Commons CC BY-SA par défaut. Les EFE ont retenu pour le BAEFE le CC BY-NC-ND.



Les métadonnées

Les métadonnées demandées dans le Bulletin archéologique servent à permettre un meilleur référencement du texte, des auteurs et du site et ainsi optimiser sa visibilité.

 

·       Titre de l’article

·       Sous-titre de l’article

·       Responsable d’opération

prénom complet, nom, affiliation, identifiants IdRef

·       Notice rédigée avec

prénom complet, nom, affiliation, identifiants IdRef

·       Établissement éditeur

l’institution concernée (EFA, EFR, IFAO, EFEO, CVZ, CEAlex, etc.)

·       Année de l'opération

préciser l’année seule (pas de mois, pas de jours, pas de durée)

·       Nature de l’opération

Fouille archéologique, inventaire, étude, prospection, valorisation, catalogue, édition de sources littéraires, édition de sources épigraphiques, restauration/conservation/anastylose

·       Mots-clés (entre 5 et 10)

périodes, toponymes, peuples : https://pactols.frantiq.fr/opentheso

sujets : se référer au Pactols allégé

Indiquer au moins le nom du site archéologique comme toponyme

·       Données scientifiques produites

fournir le numéro de bordereau de versement aux archives

fournir les adresses de sites liés au texte (carnets hypothèses, blogs, etc.)

·       Chroniques de l’EfA

fournir l’url de la page correspondante sur le site des Chroniques de l’EFA

·       Autorité nationale présente

prénom complet, nom, affiliation, identifiants IdRef

·       Numéro de mission

·       Date précise de l’opération

préciser les jours et mois.

par exemple : 20 juillet-2 août 2020.

·       Composition de l’équipe de terrain

prénom complet, nom, affiliation, identifiants IdRef, fonction

·       Partenariats institutionnels

institutions présentes sur le terrain qui contribuent de façon significative à la fouille ou à l’étude

·       Établissements porteurs de l’opération

en général l’institution éditrice (EFA, EFR, IFAO, EFEO, CVZ, CEAlex, etc.) mais pas obligatoirement (une éphorie, le MAE, une fondation etc.)

·       Organismes financeurs

le MESRI sera toujours précisé, éventuellement le MEAE, mais également des mécènes privés (INSTAP, fondation etc.)

 

Les métadonnées qui ne sont pas renseignées n’apparaissent pas à l’écran.

Afin d’améliorer la circulation de l’information, insérer directement dans votre texte et dans les métadonnées des liens hypertexte.

Les notices publiées fournissent de bons aperçus.

 

Les référentiels

La notice archéologique doit décrire les métadonnées, de telle façon que les données puissent être réutilisables par tous. L’EFA s’appuie sur des listes d’autorités internationalement reconnues et partagées pour identifier sans ambiguïté des personnes, des lieux, des époques, des sujets.

La liste ou notice d’autorité

Une notice d'autorité peut décrire un sujet, une personne, une collectivité, une famille, un nom de marque, un nom géographique, le titre normalisé d'une œuvre, un centre de ressources documentaires. La notice d'autorité sert ainsi à identifier de manière univoque le(s) contributeur(s) et le(s) sujet(s) d'un document catalogué, et donc :

La liste d'autorités compose un langage d'indexation, pour laquelle la gestion du vocabulaire et des règles d'emploi sont nécessaires.

IdRef

IdRef (Identifiants et Référentiels pour l'Enseignement supérieur et la Recherche) est une liste d’autorités développée et maintenue par l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur-Abes. IdRef constitue un registre d’identités numériques avec un fort tropisme pour les auteurs scientifiques exerçant en France.

En tant qu’identifiant ouvert et interopérable, IdRef s’inscrit pleinement dans la dynamique engagée par le MESRI pour mettre en œuvre les conditions de la Science ouverte. Dans cette logique, l’identifiant IdRef est utilisé par de nombreux opérateurs de l’Enseignement supérieur et la Recherche ou dans le cadre d’appels à projets documentaires (Collex-Persée, ANR) essentiellement pour fiabiliser les données relatives aux personnes et aux collectivités.

Ainsi, lorsqu’un chercheur/auteur est cité dans le rapport d’activité et/ou la notice archéologique, il est nécessaire de faire suivre son nom de l’identifiant auteur entre parenthèses.

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Chercher l'auteur en vérifiant sa bibliographie en cas d'homonymie et récupérer son identifiant 

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Pactols

PACTOLS est organisé en 6 domaines et une liste dont les intitulés lui ont donné son nom : Peuples et cultures, Anthroponymes, Chronologie, Toponymes, Œuvres, Lieux et Sujets. Il couvre toutes les thématiques de l’archéologie, depuis la Préhistoire jusqu’à l’époque contemporaine. Il a été créé par FRANTIQ (Fédération et Ressources sur l'Antiquité constituée en Groupement de Service du CNRS n°3378), qui rassemble une cinquantaine d’unités mixtes du CNRS, des services du ministère de la Culture, des musées d’archéologie, des collectivités territoriales et d’autres établissements publics.

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Indiquer systématiquement le nom du site faisant l’objet du rapport.

Pactols sujets

Afin de faciliter le choix des sujets, et d’éviter doublons et ambiguïtés, nous avons établi une liste « allégée », passant ainsi de plus de 7000 à environ 1500 entrées. Choisir les sujets dans la liste jointe : https://www.resefe.fr/publications/baefe/pactols.

 

Politique de droits d’auteur et de diffusion du BAEFE

La revue est entièrement en accès libre, ouvert et gratuit. Les articles sont publiés sous licence CC BY-NC-ND (Creative Commons Attribution 4.0 International License).
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Le BAEFE encourage le dépôt des articles dans des archives ouvertes publiques (HAL, archive ouverte institutionnelle, thématique).   Les réseaux sociaux académiques (Academia.edu, Researchgate, …) ne sont pas considérés comme des archives ouvertes : il est préférable de ne mettre qu’un lien depuis les réseaux sociaux académiques vers une archive ouverte.