Quels référentiels utilise-t-on à l'EFA ?
- Qu'est-ce qu'un référentiel ?
- Référentiels extérieurs communs à l'enseignement supérieur et la recherche
- Référentiels extérieurs communs à une discipline
- Référentiels internes à l'EFA
- Quels usages pour ces référentiels ?
Qu'est-ce qu'un référentiel ?
Un référentiel est un répertoire d’autorités permettant d’identifier sans ambiguïté une entité nommée (personne, objet, etc.), géographique ou chronologique. Cela passe par l’attribution d’un identifiant pérenne à l’entité (de type DOI, ARK, ou autre) ainsi selon les cas qu’une description, localisation, étendue.
Quelques liens :
- https://doranum.fr/identifiants-perennes-pid/ La fiche synthétique et les ressources de DoRANum sur la question.
- https://isidore.science/vocabularies Le portail développé par la TGIR HumaNum, Isidore, recense et décrit les référentiels qu’il interroge pour apporter des données de bonne qualité à ses utilisateurs.
Référentiels extérieurs communs à l'enseignement supérieur et la recherche
Servent à toutes les disciplines et leurs chercheurs afin d’identifier sans ambiguïté une personne ou sa production. Ils attribuent un PID (identifiant pérenne) aux entités et fournissent un lien permettant de s’y référer.
- IdRef : mis à disposition par l’Abes (pour Agence bibliographiques de l'enseignement supérieur, qui a une mission de signalement notamment avec le catalogue SUDOC et de gestion des métadonnées), fournit une page d’autorité pour toute entité. On y trouve par exemple les personnes ayant une activité de recherche et des publications dans l’enseignement supérieur et la recherche, avec des ressources extérieures vers le catalogue général de la BnF, VIAF ou ISNI. À L'EFA, les secteurs sont aussi alignés avec IdRef, ce qui permet de fournir des traductions et synonymes d'un nom. Les alignements avec d'autres référentiels permettent d'enrichir les informations et de créer un réseau de données et métadonnées pérennes très utilisé pour faire des croisements.
- Orcid : organisation internationale permettant d’identifier un auteur et ses publications. La page d’un chercheur donne des renseignements sur ses activités et un moyen unique de s’y référer.
- HAL : archive ouverte du CNRS pour le dépôt des publications dans leurs versions antérieures à l’édition, ou tout autre support de communication. Grâce à son référentiel lié, elle permet également d’identifier un auteur, auquel est attribué un IDHAL. Elle a des déclinaisons pour les SHS, les thèses ou les sciences médicales par exemple, et une institution peut créer et administrer sa propre instance d'archive ouverte.
- Persée : plateforme de numérisation et publication des revues et monographies de l’enseignement supérieur, met à disposition une page d’autorité pour les auteurs et leurs contributions recensées sur le site, grâce à son référentiel Data Persée.
- ROR : Ce Research organisation registry propose d'identifier de manière pérenne et sans ambiguïté des institutions de recherche et d'enseignement supérieur avec des informations hiérarchisées (départements et laboratoires) et géolocalisation. À l'EFA, il est notamment employé par la Chronique des fouilles en ligne.
Référentiels extérieurs communs à une discipline
Spécialisés en archéologie et/ou sciences humaines et sociales, ces référentiels sont disponibles librement.
- Pactols : thésaurus développé par la fédération de recherche autour des sciences de l’antiquité (Frantiq) pour les sujets et lieux étudiés en archéologie et sciences humaines et sociales. Multilingue et multi-hiérarchique, le thésaurus attribue à chaque concept un URI et crée des relations entre concepts associés.
- Pleiades : référentiel géographique spécialisé dans les lieux anciens, permettant de les identifier et de s’y référer en fonction des nomenclatures en vigueur. Il localise les sites présentant un intérêt archéologique avec leurs noms anciens mais aussi dans certains cas leur nom moderne.
- GeoNames : référentiel géographique pour les lieux modernes et contemporains.
- PeriodO : référentiel chronologique, dont un pan a été construit par l’EFA, permettant d’identifier et de se référer à une période historique pour l’archéologie.
- Getty's Art and Architecture Thesaurus : employé par la Chronique des fouilles en ligne pour ses mots-clefs, le vocabulaire d'autorité proposé par la fondation Getty rend accessible des listes de concepts définis et hiérarchisés pour ce qui relève de l'histoire de l'art et de l'architecture.
Référentiels internes à l'EFA
Développés en interne à l’EFA, ayant principalement pour sujet les actions et acteurs de l’École, servent également de référentiels.
- Liste d’autorité des auteurs : disponibles dans les principales bases de l’EFA (Archimage, publications), ces autorités recensent les auteurs ayant travaillé en lien avec l’EFA et permet d’identifier leurs productions dans ce cadre. Elles sont alignées notamment avec IdRef, qui fournit sa liste de référence au catalogue de la bibliothèque.
- Liste d’autorité des secteurs : disponibles dans Archimage et formant la base des webSIG, les secteurs sont arrêtés par les chercheurs en charge du site de fouilles et identifiés pour pouvoir s’y référer.
- Liste d'autorité des programmes : en cours de réalisation, elle devra permettre d'identifier un programme au sein de la base Missions, tout en étant agrégée aux autres bases de données de l'EFA comme Archimage.
On peut également se référer aux bases de données existantes de l'EFA, qui exploitent ces listes d'autorité : voir les outils.
Quels usages pour ces référentiels ?
Les référentiels catalogués ici peuvent être employés par les chercheurs de l’EFA dans le cadre de programmes de recherche pour correctement identifier et référencer les personnes, les lieux, les sujets et concepts sur lesquels ils effectuent leurs travaux, à l’aide de leur identifiant pérenne. Les problèmes d’homonymie ou de translittération sont par là-même écartés.
Dans le cas d’une publication par exemple, c’est l'intitulé et l’identifiant qui peuvent être donnés en note. Dans le cas plus avancé d’une base de données, des liens peuvent être établis pour mettre en relation les différents éléments entre eux (web sémantique). Cette interopérabilité permet l’accès, la réutilisation des données (pour reproduction des travaux par exemple) ainsi que leur citation. L'EFA recommande fortement ces pratiques en faveur de la science ouverte pour ses chercheurs et associés.